MEDGAZ est un consortium de trois sociétés internationales qui possèdent une grande expérience dans le secteur énergétique et étant reconnues pour leur compétence technique et leur solvabilité financière. Leur objectif: le gazoduc Algérie- Europe, via l'Espagne.
De nombreuses études, menées
aussi bien par des entreprises énergétiques que par des
organismes régulateurs, indiquent que la consommation et, par conséquent,
la
demande de gaz naturel en Espagne continuera à croître
à un rythme accéléré.
Comme l'Espagne dispose à peine de gisements gaziers, il lui est
donc nécessaire d'importer du gaz naturel.
MEDGAZ a l'avantage de relier directement les grands gisements
algériens avec l'Europe de la manière la plus économique
possible, selon plusieurs observateurs internationaux comme l'Observatoire
Méditerranéen de l'Energie ou Wood Mackenzie.
MEDGAZ a construit un gazoduc sous-marin
entre Beni Saf, sur la côte algérienne, et Almeria, sur la côte
espagnole. MEDGAZ a également fait aussi la station de compression
de Beni Saf, ainsi que le terminal de réception d'Almeria et en
assurera l'exploitation.
MEDGAZ fait partie du Projet qui uni directement directement
l'Algérie avec l'Europe au moyen d'une conduite directe partant des gisements
algériens de Hassi R'Mel jusqu'au réseau gazier espagnol, à
Albacete.
Voir
tracé.
Toutes les autorisations administratives ayant été obtenues, le projet est actuellement en phase d'operations.
Conseil des
Ministres qui, à la demande du Ministère de l'Industrie, Tourisme
et Commerce a accordé la catégorie de "projet prioritaire"
à MEDGAZ.
MEDGAZ a adapté son calendrier en fonction des accords entre les
autorités algériennes et espagnoles. Voir
calendrier.
L'idée de relier directement l'Algérie et l'Espagne au moyen d'un gazoduc sous-marin est née dans les années 70. Déjà à l'époque, des études de viabilité avaient été effectuées, mais le manque de moyen technologique pour construire dans des eaux si profondes, a empêché que le projet se matérialise. Plus de deux décennies après, quand les avancées technologiques ont permis d'exécuter des travaux de cette taille, CEPSA et Sonatrach ont repris l'idée avec l'aide de grands partenaires internationaux.
La campagne maritime est achevée.
Entre 2002 et 2004 MEDGAZ a mené a bien plusieurs campagnes
maritimes. Cinq sociétés spécialisées dans
ce genre de travail ont évalué le fond marin, la faune et
la flore, ont effectué des sondages sismiques et ont finalement établi
la façon de poser le gazoduc. A tout moment, les technologies les plus
modernes et les plus respectueuses en ce qui concerne l'environnement
ont été employées.
Sur la base de ces rapports le tracé définitif a été
sélectionné. Tous les rapports effectués ont conclu
que le tracé choisi est le meilleur parce qu'il diminue les risques
géotechniques, protége la flore et la faune marine, évite
les obstacles naturels du fond marin et garantit la viabilité de
la pose.
La capacité initiale sera de 8 bcm/an
(8.000 milliards de mètres cubes/an). MEDGAZ envisage, dans une
deuxième phase, de doubler la capacité en construisant un
gazoduc parallèle, si la demande future l'exige.
Voir
la fiche technique.
MEDGAZ est une société de transport. Chaque associé de MEDGAZ se chargera de sa propre commercialisation et de sa distribution.
Durant ces dernières années la technologie a beaucoup avancé et la construction du gazoduc dans des eaux très profondes est maintenant viable. On peut citer comme exemple le « Blue Stream » qui unit la Russie avec la Turquie à travers la Mer Noire et dont la profondeur maximale est de 2.150 mètres, ou le « Mardi Gras » dans le Golfe du Mexique. Le choix du tracé Beni Saf-Almeria est basé sur une série d'études géophysiques et géotechniques exhaustives, toutes ayant conclu que le tracé choisi est techniquement fiable. MEDGAZ utilise la meilleure technologie disponible actuellement.
Tel qu'il l'a été démontré à plusieurs reprises, l'arrivée de gaz naturel attire l'industrie et par conséquent, génère de la richesse. En outre, pendant la construction du gazoduc, il est fait appel à une main d'oeuvre de la zone, MEDGAZ a creé ainsi des postes de travail. Finalement, MEDGAZ a fourni l'accès au gaz naturel à une province (Almeria) qui manque actuellement de cette source d'énergie.
Almeria est la seule province espagnole
de la péninsule n'ayant pas accès au gaz naturel. MEDGAZ
aide la commercialisation et la distribution de cet hydrocarbure en
tenant compte ainsi de la demande de la province.
D'autre part, il s'agit
du lien le plus direct et, techniquement parlant, le plus viable, entre
les grands gisements algériens (Hassi R'Mel) et l'Espagne. Almeria
est une enclave stratégique dans l'ensemble du territoire national,
non seulement pour sa situation géographique mais aussi pour l'orographie
de son terrain, qui est appropriée pour la construction d'un gazoduc
de ces caractéristiques.
Oui. Autant la technologie employée que les contrôles et les mécanismes appliqués dans l'installation et son maintien postérieur font que le gazoduc et les installations de réception et le comptage (comme celui qui est installé à Almería) sont complètement sûrs. La probabilité de rupture ou d'accident est minime.
Pendant la construction, les mesures nécessaires ont eté adoptées pour garantir une installation impeccable et minimiser au maximum les risques d'accident. Pour l'opération du gazoduc, un programme très exigeant de maintenance préventive sera mis en place pour éviter tous types d'accidents.
Le seul impact dans ce type de travaux se produit pendant la phase de construction. Cet impact est minimisé, grâce à son emplacement et au tracé des infrastructures ainsi qu'à l'inclusion de mesures d'amélioration du profil environnemental. D'autre part, l'opération du gazoduc n'implique pas réellement un impact sur l'environnement et sa présence dans le fond marin ne l'affecte en rien. Une fois le gazoduc enterré, le paysage retrouve son état original.
En plus de la législation actuelle, un Mémoire descriptif a été présenté au Ministère de l'Environnement. Les commentaires reçus ont été pris en considération au moment de fixer le parcours, d'établir des mesures correctrices et d'élaborer le plan de surveillance environnemental.