MEDGAZ termine à l’exploration sous-marine du trajet du gazoduc qui reliera l’Algérie à l’Europe via l’Espagne

MEDGAZ, société chargée de l’étude de viabilité de la construction du nouveau gazoduc qui reliera l’Algérie et l’Europe, a mit fin avec succès à cette phase du projet, dans laquelle les fonds de la Méditerranée occidentale ont été examinés afin d’étudier le trajet le plus adéquat pour sa réalisation.

L’exploration de la zone a été réalisée par une équipe composée de deux bateaux – le Oldin Finder et le Rig Support – utilisant la technologie de tracé de fond marin la plus moderne. De fait, c’est la première fois en Europe que l’on utilise un sous-marin autonome comme le HUGIN 3000 pour réaliser une activité de ce genre. Ce dernier, que l’on dénomme également AUV (Autonomous Underwater Vehicle), est aujourd’hui le seul au monde à opérer à l’échelon commercial. Sa technologie moderne lui permet de fonctionner de façon autonome et d’exécuter la mission pour laquelle il a été programmé sans recevoir aucun ordre supplémentaire. En cas de besoin, il peut pourtant également recevoir des instructions de la part des bateaux de soutien.

Une fois cette phase accomplie avec succès, et après avoir franchi de nombreux obstacles géologiques et battu un record de profondeur de plus de 2 100 mètres, le tracé du gazoduc a été établi dans la mer d’Alboran, en Méditerranée occidentale. Le gazoduc, qui reliera Beni Saf, en Algérie, à la côte d’Almería, en Espagne, pourra transporter entre 8 et 16 BCM (Billion Cubic Meter) de gaz naturel par an.

MEDGAZ est une société formée par CEPSA et SONATRACH, et détenue par les entreprises européennes BP, Endesa, ENI, Gaz de France et Total Fina Elf. Le projet a été inclus par la Commission européenne dans la proposition de Liste de projets d’intérêt commun dans le secteur de l’énergie, car son importance a été considérée significative pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe.